jeudi

Vox pop

Comme vous vous en doutez certainement, il lui arrive beaucoup de mésaventures à mon héroïne dans sa quête de l'homme. Et vous? Quelle a été votre pire date? Racontez-moi tout! Avec les moindres petits détails salaces bien entendu...

2 commentaires:

  1. Hé bien, je serai la première à me lancer à l'eau.
    Ma pire date… Celle qui m’a laissée amère de tant d’ingratitude, et qui a sonné le glas d’une relation déjà précaire. J’avais à l’époque 23 ans, mon copain, lui, en avait tout juste 19. Un jeunot trop orgueilleux pour m’avouer ne jamais avoir eu de relations sexuelles, mais qui ne m’avait laissé aucun doute sur son expérience en la matière après notre première rencontre sur l’oreiller. Quoi qu'il en soit, nous nous fréquentions depuis quelques mois lorsque ma meilleure amie me demanda de garder son chien pour une fin de semaine et m’offrit gracieusement, par le fait même, l’occasion d’une intimité bienvenue, l’homme et moi habitant encore tous deux chez nos parents.
    J’en profitai pour préparer une soirée d’amoureux exemplaire : je préparai un repas digne d’un roi, qu’il honora avec un appétit qui faisait plaisir à voir, accompagné d’une bonne bouteille de rouge. Pour dessert, j’avais acheté diverses variétés de chocolat noir (poivre rose, piment de Jamaïque, thé vert, etc.) que nous fîmes passer à grandes gorgées de porto et de baisers, sur fond de musique langoureuse. Humm… J’imagine que mon erreur fût d’offrir un petit pétard à mon homme, déjà passablement éméché et somnolent d’un trop lourd repas. Ni une ni deux, après une baise pour le moins décevante, ce jeune fringant pique des clous malgré mes taquineries (« Heille gamin, c’est moi la décatie et c’est toi qui baisse pavillon? »). Aucun orgueil viril, le voilà qui se met à flaquer dans le futon et à se rouler de gauche et de droite, jusqu’à ce que je lui foute une taloche derrière la tête, franchement moins taquine et plus hargneuse : « HEILLE la morve, tu vois pas que t’as fait des miettes de chocolat partout pis que t’en mets plein les draps?! » Bref, après l’avoir poussé en bas du matelas, j’ai changé les draps, torché ma couille molle de chum du chocolat fondu qui lui marbrait le dos, fini la bouteille de porto en l’écoutant ronfler et pleuré un bon coup (je commençais à être passablement ivre aussi) en pensant à ce type si attentionné que j’avais brisé quelques mois plus tôt par quelque perversité de mon cœur farouche.
    Le lendemain matin, l’« homme » devant se rendre au travail, j’ai lavé les draps et lavé la vaisselle, et je me suis promis que je ne m’y ferais plus jamais reprendre.
    En effet, mon dernier partenaire de trip chocolat-porto était assez bien élevé pour m’aider à nettoyer après, à l’exception de l’empreinte de fesses dans la douche, oubliée dans le feu de l’action... On peut bien pleurer notre folle vingtaine envolée, la trentaine a ses avantages.
    Oh, j'oubliais: le lendemain de cette soirée mémorable, le chien de ma meilleure amie m'a cassé le doigt en tirant sur sa laisse, et depuis, mon doigt d'honneur a le tir faussé.

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  2. Étant une femme très occupé, que ce soit par le travail ou mon retour aux études, j’essaie quand même de me trouver un peu de temps pour avoir une vie sociale et par le fait même, me trouver un « homme ». Ayant dans mon cercle d’amis que des couples, qui il faut le préciser, non pas « d’ami célibataire », je due me retourner vers internet.
    Je reçu un message de Frank. Beau bonhomme, semble avoir beaucoup de discussion (à tout le moins, c’est ce qu’il marque dans son profil), pas mal d’intérêt commun. Après quelques courriels qui ont confirmés mes dires, on se fixa une « date »! Vendredi soir, plan de la soirée. Patinage et on verra par la suite.
    Vendredi soir arriva et il se présenta. C’est déjà ça. Je pensais à la base que j’étais pour me faire flushée. La soirée commence bien et la discussion coule très bien. Quelques coups de patin plus tard, me voilà étendu de tout mon long sur la glace, quelle débarque magnifique. Disons que mon orgueil en a pris tout un coup et mon coude aussi (micro-fracture). Je décide donc, malgré la douleur dans mon avant-bras, de continuer la soirée. Pu question d’être sur des patins. Donc, marche dans la ville jusqu’au Tim Hortons pour un café, visite du Marais de nuit, vraiment intéressant, retour dans ma place de café préféré pour un vrai café. Finalement, de retour chez moi, seule, vers 11h30 le soir.
    N’ayant pas beaucoup dormi à cause de la douleur et de ma visite à l’hôpital pour confirmer les micros-fractures, je lui ai envoyé un courriel le samedi matin pour l’informer de mon état. Il semblait plutôt inquiet la veille.
    On se fixa plutôt rendez-vous le dimanche pour retourner marcher. Même point de rencontre c’est plus facile vu qu’il ne reste pas dans la même ville que moi. Il arrive avec un café pour moi. Wow, je suis épatée pour une 2e date. On continu de se promener au gré de nos envie. Dans le fil de la discussion, il me dit : « Mon ex passe chercher ses affaires à soir. Et j’ai pas le goût de la voir. » Bref, on discute un peu, mais je change vite de sujet. L’après-midi va super bien et on retourne chacun chez nous.
    Lundi matin, avec mon billet du médecin pour mon coude, j’arrive au bureau et je vais porter mon congé forcé de 5 jours à mon patron en lui disant que de toute façon, je suis déjà à mon travail, donc, je vais rester ce matin et j’évaluerai la douleur cet après-midi. En fin d’avant-midi, 2 doses d’advil plus tard et douleur atroce, je l’averti que je serais absente en après-midi. Juste avant mon départ, je prends mes courriels pour voir si Frank m’a écrit. Et oui! Et je le lis en diagonal vite fait et part chez moi avec le moton.
    En arrivant chez moi, je lis finalement le courriel à tête reposée. Dans son courriel, Monsieur me disais t qu’il était retourné avec son ex parce qu’elle avait réussi à le convaincre de laisser une 2e chance à leur couple.
    Hey man! Y’a sûrement une raison pour laquelle tu la laissé. Essaie donc de t’en souvenir….
    Bref, en résumé, je me suis faite flushée parce qu’encore une fois, j’ai rencontré un gars pas de colonne qui se laisse manipuler par son ex.

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